Soul
Révélation soul de l'année 2012, Michael Kiwanuka sort son premier album Home Again qui nous fait découvrir l'univers musical d'un jeune homme aux talents multiples. La première écoute impressionne par la qualité de l'enregistrement, la voix de Kiwanuka est toujours devant avec une vrai précision des instruments que ce soit lorsque le chanteur est juste accompagné d'une guitare ou quand les arrangements apportent violons, cuivres, bois, ... Ce détail permet de profiter de la voix de Kiwanuka qui reste le principal atout de l'artiste. La sensibilité de l'artiste transpire grâce à cette fêlure dans la voix qu'il sait utiliser pour accentuer le côté dramatique de son propos.
Le style de la pochette, la typographie, les compositions nous transportent vers les années glorieuses de la soul et du R'n B avant que le démon disco ne vienne s'emparer de la scène. Les références à Curtis Mayfield, Bill Withers, Marvin Gaye, icônes de la soul du début des années 70 sont pléthores. Mais là ou Kiwanuka fait la différence c'est qu'il ne se contente pas de juste copier des plans de tel ou tel artiste, il est habité par l'esprit de ses pairs et compose à l'égal de ceux-ci. En effet Home Again s'ouvre sur le titre Tell Me A Tale, sorti en single pratiquement un an plus tôt. En écoutant ce titre, j'étais certain d'avoir affaire à une composition de Mayfield reprise par Kiwanuka or après examen minutieux de la pochette à la recherche des crédits de la chanson, il s'avère que le jeune chanteur est auteur de tous les titres. Ce titre est vraiment bien écrit et les arrangements sont du même niveau qu'à l'age d'or des Holland Dozier (non ce n'est pas une marque de tracteur). Existe t'il une homogénéité de la composition sur l'intégralité de l'album ? Le pari risque d'être difficile à tenir car le chanteur aura du mal à reproduire l'excellence sur une dizaine de morceau. Le deuxième single extrait de l'album Home Again ainsi que I'll Get Along et la chanson plus folk I'm Getting Ready, restent d'assez bonne facture. Ensuite les autres chansons de l'album se laisse écouter avec plus ou moins de plaisir, la construction vue et revue de I Won't Lie fait tout de même mouche. Le problème reste le tempo de ballade qui est présent sur tout Home Again, il va falloir s'énerver un peu sur le prochain album, car l'atmosphère feutrée d'une alcôve dans laquelle on sirote un alcool fort tout en discutant avec sa promise va finir par ennuyer à la longue.
En conclusion Home Again nous permet de découvrir un bon chanteur qui nous prouve par ses compositions qu'il a réussi à digérer les influences de maîtres tels Bill Withers, Gaye, Mayfield.
Cependant si l'alchimie prend sur quelques titres, le reste de l'album semble plus convenu. Kiwanuka devra certainement s'entourer d'autres artistes pour que son second album recèle quelques pépites comme Tell Me A Tale.
La soul en 2012 a trouvé par l'intermédiaire de Kiwanuka un ambassadeur de choix, n'hésitez pas à vous fendre d'une piécette pour soutenir la cause !
Note: 14/20
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dimanche 26 août 2012
dimanche 19 août 2012
Y en a marre !
Jazz
Aujourd'hui, c'est un coup de gueule qui motive mon post, vendredi soir, festival musiques au musée, au programme Perrine Mansuy Quartet venu défendre son dernier album Vertigo Songs enregistré au chateau de Laborie, près de Solignac.
Le line-up est intriguant avec une guitare, un piano, un percussionniste et une chanteuse. Étonnant d'avoir une guitare et un piano dans un quartet car ils ont en gros le même rôle donc le risque de doublon est probable. Cependant ce n'est pas là le réel problème même si je trouve que les deux instrumentistes n'ont pas pu s'exprimer complètement l'un marchant sur les plates bandes de l'autre.
Non, le problème vient du chant, pourquoi nous rabattre les oreilles avec de la voix encore et toujours. La chanteuse ne se débrouille pas mal, mais sous prétexte de style jazz, on se retrouve avec les poncifs du genre: chœurs inutiles, textes creux, cris intempestifs, imitations diverses, ...
La grande majorité des titres deviennent insipide se rapprochant de la variété la plus classique. Une lueur d'espoir brille quand le groupe se retrouve en trio et oublie la chanteuse. Assez de ces chanteuses "jazz" qui ne font que de la variété, Norah Jones, Esperanza Spalding, ... On veut des impros, du groove, les instrumentistes sont-ils incapables de s'exprimer, Perrine Mansuy donne l'impression de se cacher derrière la chanteuse, il faut jouer, elle sait le faire, arrêter de suivre les modes !
En fait il y a tromperie sur la marchandise, on vient pour voir une pianiste et on se retrouve avec le concert d'une chanteuse. Les ventes d'albums sont peut-être au rendez-vous car je suis bien conscient que Norah Jones classée par erreur dans le jazz se retrouve être la meilleure vente du style sur les cinq dernières années. Mais j'avais l'illusion un peu folle que le jazz était épargné par les recettes de vente de la sono mondiale, l'instrumentiste guidé par sa seule inspiration serait donc un mythe ?
Je passe mon chemin sur l'album Vertigo Songs car Perrine m'ennuie...
Note: 6/20 pour le morceau sans chanteuse
Ecoutez ici
Aujourd'hui, c'est un coup de gueule qui motive mon post, vendredi soir, festival musiques au musée, au programme Perrine Mansuy Quartet venu défendre son dernier album Vertigo Songs enregistré au chateau de Laborie, près de Solignac.
Le line-up est intriguant avec une guitare, un piano, un percussionniste et une chanteuse. Étonnant d'avoir une guitare et un piano dans un quartet car ils ont en gros le même rôle donc le risque de doublon est probable. Cependant ce n'est pas là le réel problème même si je trouve que les deux instrumentistes n'ont pas pu s'exprimer complètement l'un marchant sur les plates bandes de l'autre.
Non, le problème vient du chant, pourquoi nous rabattre les oreilles avec de la voix encore et toujours. La chanteuse ne se débrouille pas mal, mais sous prétexte de style jazz, on se retrouve avec les poncifs du genre: chœurs inutiles, textes creux, cris intempestifs, imitations diverses, ...
La grande majorité des titres deviennent insipide se rapprochant de la variété la plus classique. Une lueur d'espoir brille quand le groupe se retrouve en trio et oublie la chanteuse. Assez de ces chanteuses "jazz" qui ne font que de la variété, Norah Jones, Esperanza Spalding, ... On veut des impros, du groove, les instrumentistes sont-ils incapables de s'exprimer, Perrine Mansuy donne l'impression de se cacher derrière la chanteuse, il faut jouer, elle sait le faire, arrêter de suivre les modes !
En fait il y a tromperie sur la marchandise, on vient pour voir une pianiste et on se retrouve avec le concert d'une chanteuse. Les ventes d'albums sont peut-être au rendez-vous car je suis bien conscient que Norah Jones classée par erreur dans le jazz se retrouve être la meilleure vente du style sur les cinq dernières années. Mais j'avais l'illusion un peu folle que le jazz était épargné par les recettes de vente de la sono mondiale, l'instrumentiste guidé par sa seule inspiration serait donc un mythe ?
Je passe mon chemin sur l'album Vertigo Songs car Perrine m'ennuie...
Note: 6/20 pour le morceau sans chanteuse
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samedi 11 août 2012
Fais tourner...
Psychédélique
Samedi soir après un bon resto autour d'une bouteille de vin millésimé, direction le bar ou j'ai trainé mes guêtres d'étudiant. En chemin, un groupe de jeune assis sur le bord du trottoir se charrient et j'entends sans le vouloir quelques éclats de voix: "allez vas y, juste une taffe, reste pas collé, ...". Ces quelques mots se transforment dans mon esprit embrumé par les vapeurs éthyliques en Just A Poke et j’entends la musique de cet album incontournable.
C'est en 1970 que le groupe Sweet Smoke enregistre Just A Poke en Allemagne, les clubs allemands étaient à l'époque plus prompts à faire jouer des groupes dont les concerts étaient basés sur l'improvisation, donc Sweet Smoke quitte son Brooklyn natal et s'exile.
Le groupe ne dure que quelques années et ne nous gratifiera que de 2 albums et un live. Just A Poke ne contient que 2 titres mais ils durent environ 15 minutes chacun. Bien entendu entre la pochette, le nom du groupe et le titre de l'album, on aura compris que le sujet n'est pas la cigarette mal barrée achetée au tabac du coin. Tous les groupes des années 60 et 70 ont eu leur période défonce, comme le veut la tradition chantée par Ian Dury, Sex & Drug & Rock 'n Roll ...Mais ici tout est réuni pour faire l'apologie de la cigarette qui fait rire.
Le premier morceau de l'album Baby Night commence à la flute traversière et nous plonge dans une atmosphère médiévale, au bout de quelques secondes le phrasé devient plus rythmique et le chant attaque.
Le premier break autour de 2 minute 40 fait la part belle au solo de flûte traversière pendant 2 minutes avant qu'un autre break à la guitare lance le deuxième thème. Ambiance sixties avec l'envie de se déhancher sur ce riff assez proche du boogaloo. Le chanteur réapparait vers 9 minutes entonnant le Soft Parade des Doors suivi par un solo de guitare très électrifiée. Enfin le retour de la flûte traversière nous renvoie au thème de départ.
Même si ce morceau est une vrai création intéressante pour ces divers breaks, on reprochera à Sweet Smoke le pompage intégrale de Soft Parade, qui fait un peu désordre pour un groupe se voulant en perpétuelle recherche sonore.
Le vrai morceau de bravoure est Silly Sally, le thème commence au saxophone, la flûte est passée aux oubliettes. Après les différents couplets, le chanteur scat sur un rythme effréné pour finalement laisser la place à une guitare torturée par les différents effets qui sont la marque de fabrique du mouvement psychédélique. Et les effets vont aussi s'attaquer à la batterie, créant une impression d'hélicoptère se baladant dans un tunnel ! On ne peut pas être plus dans le psychédélisme.
Après ce solo gargantuesque, le saxophone veut en découdre et nous octroie une très belle improvisation avant de reprendre le thème qu'il explose littéralement.
Ce second morceau est de loin mon préféré, tous les fondamentaux du psychédélisme sont réunis et la recherche du son, de l'improvisation, du thème sont vraiment de qualité.
Avec Just A Poke, Sweet Smoke a marqué de manière indélébile l'histoire musicale, même si le groupe est parti en fumée quelques années plus tard ...
Note: 16/20
Ecoutez ici (titres 1 et 2)
Samedi soir après un bon resto autour d'une bouteille de vin millésimé, direction le bar ou j'ai trainé mes guêtres d'étudiant. En chemin, un groupe de jeune assis sur le bord du trottoir se charrient et j'entends sans le vouloir quelques éclats de voix: "allez vas y, juste une taffe, reste pas collé, ...". Ces quelques mots se transforment dans mon esprit embrumé par les vapeurs éthyliques en Just A Poke et j’entends la musique de cet album incontournable.
C'est en 1970 que le groupe Sweet Smoke enregistre Just A Poke en Allemagne, les clubs allemands étaient à l'époque plus prompts à faire jouer des groupes dont les concerts étaient basés sur l'improvisation, donc Sweet Smoke quitte son Brooklyn natal et s'exile.
Le groupe ne dure que quelques années et ne nous gratifiera que de 2 albums et un live. Just A Poke ne contient que 2 titres mais ils durent environ 15 minutes chacun. Bien entendu entre la pochette, le nom du groupe et le titre de l'album, on aura compris que le sujet n'est pas la cigarette mal barrée achetée au tabac du coin. Tous les groupes des années 60 et 70 ont eu leur période défonce, comme le veut la tradition chantée par Ian Dury, Sex & Drug & Rock 'n Roll ...Mais ici tout est réuni pour faire l'apologie de la cigarette qui fait rire.
Le premier morceau de l'album Baby Night commence à la flute traversière et nous plonge dans une atmosphère médiévale, au bout de quelques secondes le phrasé devient plus rythmique et le chant attaque.
Le premier break autour de 2 minute 40 fait la part belle au solo de flûte traversière pendant 2 minutes avant qu'un autre break à la guitare lance le deuxième thème. Ambiance sixties avec l'envie de se déhancher sur ce riff assez proche du boogaloo. Le chanteur réapparait vers 9 minutes entonnant le Soft Parade des Doors suivi par un solo de guitare très électrifiée. Enfin le retour de la flûte traversière nous renvoie au thème de départ.
Même si ce morceau est une vrai création intéressante pour ces divers breaks, on reprochera à Sweet Smoke le pompage intégrale de Soft Parade, qui fait un peu désordre pour un groupe se voulant en perpétuelle recherche sonore.
Le vrai morceau de bravoure est Silly Sally, le thème commence au saxophone, la flûte est passée aux oubliettes. Après les différents couplets, le chanteur scat sur un rythme effréné pour finalement laisser la place à une guitare torturée par les différents effets qui sont la marque de fabrique du mouvement psychédélique. Et les effets vont aussi s'attaquer à la batterie, créant une impression d'hélicoptère se baladant dans un tunnel ! On ne peut pas être plus dans le psychédélisme.
Après ce solo gargantuesque, le saxophone veut en découdre et nous octroie une très belle improvisation avant de reprendre le thème qu'il explose littéralement.
Ce second morceau est de loin mon préféré, tous les fondamentaux du psychédélisme sont réunis et la recherche du son, de l'improvisation, du thème sont vraiment de qualité.
Avec Just A Poke, Sweet Smoke a marqué de manière indélébile l'histoire musicale, même si le groupe est parti en fumée quelques années plus tard ...
Note: 16/20
Ecoutez ici (titres 1 et 2)
samedi 4 août 2012
Pooo po poo po po pooo pooo
Rock
Le monde entier découvre Jack White et sa femme en 2003 avec le titre imparable Seven Nation Army sur l'album Elephant. Cette chanson rock excellente révèlera au grand public les talents de compositeur de Mr White. Le riff de basse martelé par la batterie de Meg White avec la montée progressive de la tension donne à cette chanson une qualité unique. Jack White a compris l'intérêt de l'utilisation de l'alternance tension relâchement et l'emploie dans bon nombre de ses créations.
Le duo des White Stripes décide de s'arrêter en 2011, après un silence de 4 ans. Mais White n'est pas du genre à se la couler douce et multiplie les projets, que ce soit avec le guitariste chanteur Brendan Benson dans le groupe Les Raconteurs dont les albums Broken Boy Soldiers et Consolers Of The Lonely sont de vrai perles ou bien avec Alicia Keys pour la chanson de James Bond - Quantum Of Solace, ou bien encore avec la chanteuse de The Kills pour le groupe The Dead Weather.
2012 est une année charnière car un an après la fin du groupe qui lui a amené la gloire il sort son premier album solo Blunderbuss et tout le monde l'attend au tournant. Cet album sera t-il à la hauteur des attentes du public, de la presse et des professionnels du disque ? Et surtout la question qui brûle toutes les lèvres, Jack White va t-il devenir beau ?
L'album est très rock, la guitare est saturée à souhait, la plupart des morceaux sont des tubes en puissance. Avec Love Interruption et Blunderbuss, Jack White calme le jeu et nous gratifie d'un duo superbe avec Ruby Amanfu sur le premier titre. Weep Themselves To Sleep est dans la droite lignée des compositions de White Stripes avec cette ambiance quasi théâtrale créée par le piano, la voix de White déclamant son texte et la guitare jamais trop loin en appui. Sur I'm Shakin', bougez votre popotin sur ce boggie des années 60 revisité à la sauce White. On And On And On nous amène dans de nouvelles contrées encore non explorées par le compositeur, les violons sont de la fêtes. Pour finir écoutez le titre Sixteen Saltines à fond sur votre chaîne hifi ou dans votre voiture et une certaine libération cathartique va s'opérer, lâchez vous, c'est bon c'est rock 'n roll...
Jack White n'as pas fini de vendre des disques si ses futures compositions sont du même niveau que celles de Blunderbuss. Le revers de la médaille à ce succès mérité est sans doute de voir reprendre sa chanson star Seven Nation Army reprise par les supporters dans les stade comme un vulgaire hymne guerrier. Plus jamais la chanson qui lui à donnée la gloire ne sera jouée de la même manière sur scène, pied de nez faustien au commerce du disque.
Note: 16/20
Ecoutez ici
Le monde entier découvre Jack White et sa femme en 2003 avec le titre imparable Seven Nation Army sur l'album Elephant. Cette chanson rock excellente révèlera au grand public les talents de compositeur de Mr White. Le riff de basse martelé par la batterie de Meg White avec la montée progressive de la tension donne à cette chanson une qualité unique. Jack White a compris l'intérêt de l'utilisation de l'alternance tension relâchement et l'emploie dans bon nombre de ses créations.
Le duo des White Stripes décide de s'arrêter en 2011, après un silence de 4 ans. Mais White n'est pas du genre à se la couler douce et multiplie les projets, que ce soit avec le guitariste chanteur Brendan Benson dans le groupe Les Raconteurs dont les albums Broken Boy Soldiers et Consolers Of The Lonely sont de vrai perles ou bien avec Alicia Keys pour la chanson de James Bond - Quantum Of Solace, ou bien encore avec la chanteuse de The Kills pour le groupe The Dead Weather.
2012 est une année charnière car un an après la fin du groupe qui lui a amené la gloire il sort son premier album solo Blunderbuss et tout le monde l'attend au tournant. Cet album sera t-il à la hauteur des attentes du public, de la presse et des professionnels du disque ? Et surtout la question qui brûle toutes les lèvres, Jack White va t-il devenir beau ?
L'album est très rock, la guitare est saturée à souhait, la plupart des morceaux sont des tubes en puissance. Avec Love Interruption et Blunderbuss, Jack White calme le jeu et nous gratifie d'un duo superbe avec Ruby Amanfu sur le premier titre. Weep Themselves To Sleep est dans la droite lignée des compositions de White Stripes avec cette ambiance quasi théâtrale créée par le piano, la voix de White déclamant son texte et la guitare jamais trop loin en appui. Sur I'm Shakin', bougez votre popotin sur ce boggie des années 60 revisité à la sauce White. On And On And On nous amène dans de nouvelles contrées encore non explorées par le compositeur, les violons sont de la fêtes. Pour finir écoutez le titre Sixteen Saltines à fond sur votre chaîne hifi ou dans votre voiture et une certaine libération cathartique va s'opérer, lâchez vous, c'est bon c'est rock 'n roll...
Jack White n'as pas fini de vendre des disques si ses futures compositions sont du même niveau que celles de Blunderbuss. Le revers de la médaille à ce succès mérité est sans doute de voir reprendre sa chanson star Seven Nation Army reprise par les supporters dans les stade comme un vulgaire hymne guerrier. Plus jamais la chanson qui lui à donnée la gloire ne sera jouée de la même manière sur scène, pied de nez faustien au commerce du disque.
Note: 16/20
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