Electro
Quoi !, on va bientôt passer en 2014 et je n'ai pas fais un seul article au mois de décembre ? il faut vite réparer ce manque évident de professionnalisme. Alors on va dire que Walking Into The Burning House est le cadeau que vous auriez dû faire à noël car le coup du déodorant de marque n'a pas eu l'effet escompté sur votre promise. Sans parler des légos Star Wars que vous avez offert à vos neveux de 13 ans qui passent plus de temps à peaufiner leurs coiffures "éclaté de côté" ou "playmobil méché" pour conquérir la plus belle fille du collège. Et je vous entend geindre tel le furet anorexique, pourquoi ne l'a t-il pas dit plus tôt ?
Mais qu'est ce que c'est que ce groupe Burning House ?
Il s'agit en fait du prolixe General Elektriks alias Hervé Salters (Critique de Good City For Dreamers) qui nous convie une fois de plus à un rendez-vous immanquable. Associé à Chief Xcel de Blackalicious, vieille connaissance que Salters avaient rencontré pour des projets musicaux il y a quelques années, les deux compères se sont retrouvé le temps de faire Walking Into The Burning House.
L'album est une vraie réussite, les compositions alternent entre électro pure: Emergency Exit, Tokyo Airport, Copy That, Scatterbrain, 1988.5, titres pop: Post Party Stress Disorder, Daydream Mama, Whispers In Your Headphones, Rythm In The Machine, et tubes incontournables, Turn Off The Robot, le très funky Nightbird ou le dernier titre Boomerang. Le clavier héros Salters apporte sa touche si reconnaissable dans le chant , le jeu ou la création des morceaux. Le travail sur le son est colossal, certainement beaucoup d'heures de "bidouilles" et Hervé Salters fait sonner ses claviers vintage comme personne.
Walking Into The Burning House est le digne successeur des albums plus pop de General Elektriks, c'est le chaînon manquant entre cette pop savante de Salters qui s'inspire d'une culture musicale dantesque et une électro sophistiquée mais toujours mélodique.
Alors bien entendu, il y a le morceau foiré de l'enregistrement, le Ob-La-Di Ob-La-Da de l'album blanc, le Emotional Rescue Stonien, j'ai nommé Frozen Conversations qui conviendrait plus a l'univers d'un Nicola Cante (Critique de Mekanik Kantatik).
Donc très bel album et si par hasard une tournée se fait en France et que Burning House vient défendre son album sur une scène proche de chez vous, n'hésitez pas une seconde, sifflez Jolly Jumper et galopez !
Je me rappelle encore de la fabuleuse reprise de Rock It de Herbie Hancock, que General Elektriks a joué en intro de son concert. Je fut assailli par une émotion comparable a l'enfant découvrant au pied du sapin le jouet tant convoité.
Je vous le dis, Walking Into The Burning House c'est un cadeau !
Note: 16/20
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