Rock
The Heavy, nous gratifie en 2012 de son troisième opus intitulé The Glorious Dead. Les britanniques au nombre de 4: Kelvin Swaby au chant, Dan Taylor à la guitare, Spencer Page à la basse et Chris Ellul à la batterie arrivent avec une certaine maestria a mélanger des riffs de rock des années 70 avec une section rythmique moderne, des touches de soul dans la voix et des cuivres typés brass band actuels. The Glorious Dead est un disque à ne pas louper, car la seule chose réellement lourde est la note de pochette à déplier au format A3... Le truc ringard et impossible à lire mais on ne peut pas leur en tenir rigueur car cela peut faire un objet culte pour les fans surtout que l'intégralité des textes est dessus.
Avec The Glorious Dead, The Heavy montrent leur maîtrise pour composer des tubes instantanés dans différents registres, que ce soit pop avec des titres comme Curse Me Good, Be Mine, Blood Dirt Love Stop, rock avec les chansons: Can't Play Dead, What Makes A Good Man ?, Just My Luck, Don't Say Nothing. The Heavy font cohabiter ces titres avec des morceaux rappelant les brass band tels que Dirty Dozen Brass Band sur The Lonesome Road, ou bien tout simplement inscrits dans le son actuel de la nouvelle orléans et d'artistes comme Trombone Shorty sur The Big Bad Wolf. Mention particulière pour le titre Same Ol', hymne conquérant qui peut dérouter les âmes sensibles.C'est ce genre de titre que les détracteurs de The Heavy peuvent brandir comme étendard car il faut bien reconnaître que la subtilité n'est pas de mise et on imagine facilement Same Ol' entonné par des milliers de spectateurs lors d'une finale de football. Mais ce titre est profondément rock n' roll donc j'approuve complètement en hochant de la tête en rythme !
Découverte vraiment intéressante, The Glorious Dead mérite le détour. Pas de véritable nouveauté, mais l'ensemble est bien composé et homogène, les titres s'enchaînent avec plaisir.
La "lourdeur" des gars du groupe va leur permettre de laisser une belle empreinte dans le rock actuel.
Note: 15/20
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dimanche 28 juillet 2013
dimanche 14 juillet 2013
Vous êtes bien urbain Al
Funk
Samedi 6 juillet, Limoges by night, festival urbain. Contrairement a ce que pourrait laisser présager le titre du festival, il ne s'agit pas d'un festival de politesse, mais de musique dite "urbaine". Le principe est assez fallacieux pour fourrer toutes les musiques possibles, je vois mal le rapport avec la ville que peuvent avoir un groupe de joueur de jembé, essayez de jouer en appartement et vous verrez a quel point l'amitié entre voisin peut-être sensible. Ainsi il y avait au programme dans les têtes d'affiche: Diziz la Peste, Féfé et pour finir le Earth Wind & Fire Experience featuring Al Mckay. C'est le dernier groupe qui nous intéresse, une formation avec 13 musiciens sur scène, des titres mythiques. Du groupe originel formé par Maurice White, batteur et chanteur, il ne reste que Al McKay, guitariste d'EWF durant près de 2 décennies. Le guitariste a formé son groupe et d'autres membres d'EWF dans les années 70 en ont formé un autre. Difficile de s'y retrouver puisque les deux groupes s'appellent Earth Wind & Fire !
Donc celui de Al McKay est passé à Limoges, le concert s'est déroulé en trois parties bien distinctes et de qualités inégales.
Tout d'abord la claque du premier morceau, un mur de son s'abat sur les jardins d'Orsay, avec force cuivres, chanteurs, claviers. Il faut bien quelques minutes pour arriver à discerner clairement les différents instrumentistes. Le son n'est pas bon, avec une dominance des aigües, chose inhabituelle dans les concerts où les basses couvrent souvent le reste du son. Une légère amélioration sur l'ensemble du concert mais point faible il faut bien le reconnaître de cette soirée.
Est-ce la cause du matériel, de l'ingénieur du son, de balances bâclées, ... aucune réponse claire, peut-être un peu des trois. L'autre point faible est l'absence de poursuite, mettant dans le noir le chanteur ou le soliste au plus mauvais moment.
Mais revenons aux musiciens qui donnent pendant 20 minutes un show assez bien huilé toujours conforme aux morceaux enregistrés, sans sortir des sentiers battus, le groove est là, l'ambiance aussi.
Les EWF Experience reprennent ensuite Sun Goddess, popularisé par Ramsey Lewis, ce morceaux fut écrit par Maurice White alors batteur de Lewis. Donc pas d'incongruité à avoir ce morceau dans la setlist. Le saxophoniste reprend dans les grandes lignes le solo du morceaux originel avec un bon feeling.
Sun Goddess marque la fin de la première partie, la suivante est sous l'emblème de l'ennui, des morceaux sirupeux, des solos de sax ou ce dernier enchaîne les suraigus qui couplés avec le son renforcé dans le haut du spectre sonore vous démonte les tympans !
Il faudra attendre la fin de cette seconde partie pour retrouver le groove du début avec des morceaux comme Shining Star ou September.
Présentation du groupe et surtout de Al Mckay et ses dizaines de récompenses, le guitariste fait l'étonné et le chanteur lead enchaîne sur le money time avec présentation du cd et annonce de signatures d'autographes en fin de concert.
Troisième et dernière partie: le rappel qui répare la chute d'ambiance de la deuxième partie avec Fantasy, Boogie Wonderland et Let's Groove. Il faut dire que voir en live ces morceaux qui ont émaillés les pistes de danse des années 80 est plutôt plaisant et l'on ne peut s'empêcher d'esquisser quelques pas de danse en singeant le jeu de scène des chanteurs.
En conclusion Earth Wind & Fire Featuring Al Mckay est un spectacle familial, que je vous recommande. En espérant que vous bénéficierai d'un son digne de ce nom et d'une scène disposant de quelques poursuites.
Samedi 6 juillet, Limoges by night, festival urbain. Contrairement a ce que pourrait laisser présager le titre du festival, il ne s'agit pas d'un festival de politesse, mais de musique dite "urbaine". Le principe est assez fallacieux pour fourrer toutes les musiques possibles, je vois mal le rapport avec la ville que peuvent avoir un groupe de joueur de jembé, essayez de jouer en appartement et vous verrez a quel point l'amitié entre voisin peut-être sensible. Ainsi il y avait au programme dans les têtes d'affiche: Diziz la Peste, Féfé et pour finir le Earth Wind & Fire Experience featuring Al Mckay. C'est le dernier groupe qui nous intéresse, une formation avec 13 musiciens sur scène, des titres mythiques. Du groupe originel formé par Maurice White, batteur et chanteur, il ne reste que Al McKay, guitariste d'EWF durant près de 2 décennies. Le guitariste a formé son groupe et d'autres membres d'EWF dans les années 70 en ont formé un autre. Difficile de s'y retrouver puisque les deux groupes s'appellent Earth Wind & Fire !
Donc celui de Al McKay est passé à Limoges, le concert s'est déroulé en trois parties bien distinctes et de qualités inégales.
Tout d'abord la claque du premier morceau, un mur de son s'abat sur les jardins d'Orsay, avec force cuivres, chanteurs, claviers. Il faut bien quelques minutes pour arriver à discerner clairement les différents instrumentistes. Le son n'est pas bon, avec une dominance des aigües, chose inhabituelle dans les concerts où les basses couvrent souvent le reste du son. Une légère amélioration sur l'ensemble du concert mais point faible il faut bien le reconnaître de cette soirée.
Est-ce la cause du matériel, de l'ingénieur du son, de balances bâclées, ... aucune réponse claire, peut-être un peu des trois. L'autre point faible est l'absence de poursuite, mettant dans le noir le chanteur ou le soliste au plus mauvais moment.
Mais revenons aux musiciens qui donnent pendant 20 minutes un show assez bien huilé toujours conforme aux morceaux enregistrés, sans sortir des sentiers battus, le groove est là, l'ambiance aussi.
Les EWF Experience reprennent ensuite Sun Goddess, popularisé par Ramsey Lewis, ce morceaux fut écrit par Maurice White alors batteur de Lewis. Donc pas d'incongruité à avoir ce morceau dans la setlist. Le saxophoniste reprend dans les grandes lignes le solo du morceaux originel avec un bon feeling.
Sun Goddess marque la fin de la première partie, la suivante est sous l'emblème de l'ennui, des morceaux sirupeux, des solos de sax ou ce dernier enchaîne les suraigus qui couplés avec le son renforcé dans le haut du spectre sonore vous démonte les tympans !
Il faudra attendre la fin de cette seconde partie pour retrouver le groove du début avec des morceaux comme Shining Star ou September.
Présentation du groupe et surtout de Al Mckay et ses dizaines de récompenses, le guitariste fait l'étonné et le chanteur lead enchaîne sur le money time avec présentation du cd et annonce de signatures d'autographes en fin de concert.
Troisième et dernière partie: le rappel qui répare la chute d'ambiance de la deuxième partie avec Fantasy, Boogie Wonderland et Let's Groove. Il faut dire que voir en live ces morceaux qui ont émaillés les pistes de danse des années 80 est plutôt plaisant et l'on ne peut s'empêcher d'esquisser quelques pas de danse en singeant le jeu de scène des chanteurs.
En conclusion Earth Wind & Fire Featuring Al Mckay est un spectacle familial, que je vous recommande. En espérant que vous bénéficierai d'un son digne de ce nom et d'une scène disposant de quelques poursuites.
lundi 1 juillet 2013
La mort vous va si bien !
Rock
Cette semaine nous revenons sur la mort de Mark Knopfler, membre fondateur de Dire Straits et sa carrière aux multiples tubes certifiés. En fait je vous rassure, le guitariste n'est pas mort physiquement mais artistiquement en même temps que son groupe, c'était en 1995. Depuis il a bien enregistré des albums en solo, mais la mayonnaise ne prend pas et a part quelques fans irréductibles, on est très loin du succès des années 80 avec Dire Straits.
Le succès de Dire Straits n'est pas anodin car le groupe nous a offert des galettes qui sont absolument incontournables et paradoxalement pondu aussi des titres miteux... Dire Straits a souvent été décrié par les amateurs de rock en grande partie a cause du jeu de guitare de Knopfler toujours clair et mélodique mais aussi à cause de certaines compositions vraiment orienté radio fm et sans grande consistance.
Comme le groupe n'arrive pas à rester constant sur ses enregistrements, je vous propose ma discographie sélective.
En 1978 les frères Knopfler frappent un grand coup avec leur 1er album sobrement intitulé du nom du groupe. Sur ce Dire Straits le tube interplanétaire Sultans Of Swing qui va permettre au groupe de vendre plusieurs millions d'exemplaires. Mais l'album recèle d'autres très bon titres beaucoup moins connu comme Down To The Waterline, Water Of Love et In The Gallery. Indispensable pour mieux comprendre la carrière de Dire Straits ce premier album, donne la recette du succès avec des solos de guitare assez techniques, un son clair de fender et une voix grave et posée.
Ecoutez Dire Straits 1er album
Après 2 albums plus convenus: Communiqué et Making Movies qui s'orientent plus sur des titres formatés pour la radio, Love Over Gold arrive en 1982. L'album est exceptionnel, les compositions de haut vol, Telegraph Road renoue avec les morceaux composés en plusieurs mouvements, un peu comme en musique classique avec les différentes parties d'une symphonie que l'on désignait par leur tempo: allegro, adagio, presto, ... Ce style de morceaux rappelle les grandes heures du rock progressif, sans pour autant rivaliser avec les standards du genre ( albums Aqualung, Tarkus, Foxtrot, ...) Love Over Gold se poursuit avec un morceau du même acabit, simplement génial et dont les publicitaires vont s'emparer. Ces 2 morceaux auraient pu suffire, mais Mark Knopfler sans son frère parti depuis l'album précédent était sans doute énervé car il nous offre aussi une superbe ballade Love Over Gold, un peu datée et mièvre mais on est dans les années 80. Indispensable pour les 2 premiers morceaux, cet album est certainement celui qui prouve le mieux la qualité d'écriture que peut avoir Knopfler.
Ecoutez Love Over Gold
Brothers In Arms est le grand album de Dire Straits, tout a été dit depuis sa sortie au mitan des années 80. La pochette est aussi célèbre que le groupe, les invités prestigieux se sont donné rendez-vous que ce soit Sting pour Money For Nothing ou les Brecker Brothers sur You Latest Trick.
Brothers In Arms est l'album des records, 30 millions de copies écoulées, avec une locomotive: le tube Money For Nothing qui avec son clip fera le tour du monde grâce à MTV. Les synthétiseurs sont omniprésents que ce soit avec Walk Of Life, Ride Across The River ou Brothers In Arms. Cependant des morceaux comme So Far Away, The Man's Too Strong ramène le groupe sur le chemin d'un rock plus conventionnel. Le solo de Brothers In Arms reste pour moi un des plus grand de la guitare rock car il n'y a pas forcément un déluge de note mais le solo appuie le sens du texte par sa gravité et ce son si ample et présent. On a tous écouté un extrait de Brothers In Arms à la radio que ce soit Money For Nothing, So Far Away mais l'album mérite de s'assoir dans un bon vieux club face à ses enceintes et de l'écouter dans sa continuité pour saisir toutes les nuances de la personnalité du compositeur.
Ecoutez Brothers In Arms
Sorti après Love Over Gold, Alchemy est un album live d'une rare intensité, reprenant tous les standards du groupe, la qualité des musiciens ne peut qu'être approuvée. Dans ce concert Sultans Of Swing est un véritable moment de bravoure. Alchemy est certainement un des meilleurs album live des années 80.
Ecoutez Alchemy
Par la suite sortiront On Every Street et le live afférent On The Night qui donnera au groupe l'occasion de refaire une tournée mondiale. Mais le charme est rompu et Knopfler s'engage sur la pente d'une pop sirupeuse bien éloignée de ses prestigieux faits d'armes d'antan. Cependant cela permit à quelques lycéens dont je faisais partie de voir en live les plus grands morceaux de ce groupe hors norme dans un Bercy surchauffé par la performance de la première partie Was Not Was.
Cette semaine nous revenons sur la mort de Mark Knopfler, membre fondateur de Dire Straits et sa carrière aux multiples tubes certifiés. En fait je vous rassure, le guitariste n'est pas mort physiquement mais artistiquement en même temps que son groupe, c'était en 1995. Depuis il a bien enregistré des albums en solo, mais la mayonnaise ne prend pas et a part quelques fans irréductibles, on est très loin du succès des années 80 avec Dire Straits.
Le succès de Dire Straits n'est pas anodin car le groupe nous a offert des galettes qui sont absolument incontournables et paradoxalement pondu aussi des titres miteux... Dire Straits a souvent été décrié par les amateurs de rock en grande partie a cause du jeu de guitare de Knopfler toujours clair et mélodique mais aussi à cause de certaines compositions vraiment orienté radio fm et sans grande consistance.
Comme le groupe n'arrive pas à rester constant sur ses enregistrements, je vous propose ma discographie sélective.
Ecoutez Dire Straits 1er album
Après 2 albums plus convenus: Communiqué et Making Movies qui s'orientent plus sur des titres formatés pour la radio, Love Over Gold arrive en 1982. L'album est exceptionnel, les compositions de haut vol, Telegraph Road renoue avec les morceaux composés en plusieurs mouvements, un peu comme en musique classique avec les différentes parties d'une symphonie que l'on désignait par leur tempo: allegro, adagio, presto, ... Ce style de morceaux rappelle les grandes heures du rock progressif, sans pour autant rivaliser avec les standards du genre ( albums Aqualung, Tarkus, Foxtrot, ...) Love Over Gold se poursuit avec un morceau du même acabit, simplement génial et dont les publicitaires vont s'emparer. Ces 2 morceaux auraient pu suffire, mais Mark Knopfler sans son frère parti depuis l'album précédent était sans doute énervé car il nous offre aussi une superbe ballade Love Over Gold, un peu datée et mièvre mais on est dans les années 80. Indispensable pour les 2 premiers morceaux, cet album est certainement celui qui prouve le mieux la qualité d'écriture que peut avoir Knopfler.
Ecoutez Love Over Gold
Brothers In Arms est le grand album de Dire Straits, tout a été dit depuis sa sortie au mitan des années 80. La pochette est aussi célèbre que le groupe, les invités prestigieux se sont donné rendez-vous que ce soit Sting pour Money For Nothing ou les Brecker Brothers sur You Latest Trick.
Brothers In Arms est l'album des records, 30 millions de copies écoulées, avec une locomotive: le tube Money For Nothing qui avec son clip fera le tour du monde grâce à MTV. Les synthétiseurs sont omniprésents que ce soit avec Walk Of Life, Ride Across The River ou Brothers In Arms. Cependant des morceaux comme So Far Away, The Man's Too Strong ramène le groupe sur le chemin d'un rock plus conventionnel. Le solo de Brothers In Arms reste pour moi un des plus grand de la guitare rock car il n'y a pas forcément un déluge de note mais le solo appuie le sens du texte par sa gravité et ce son si ample et présent. On a tous écouté un extrait de Brothers In Arms à la radio que ce soit Money For Nothing, So Far Away mais l'album mérite de s'assoir dans un bon vieux club face à ses enceintes et de l'écouter dans sa continuité pour saisir toutes les nuances de la personnalité du compositeur.
Ecoutez Brothers In Arms
Sorti après Love Over Gold, Alchemy est un album live d'une rare intensité, reprenant tous les standards du groupe, la qualité des musiciens ne peut qu'être approuvée. Dans ce concert Sultans Of Swing est un véritable moment de bravoure. Alchemy est certainement un des meilleurs album live des années 80.
Ecoutez Alchemy
Par la suite sortiront On Every Street et le live afférent On The Night qui donnera au groupe l'occasion de refaire une tournée mondiale. Mais le charme est rompu et Knopfler s'engage sur la pente d'une pop sirupeuse bien éloignée de ses prestigieux faits d'armes d'antan. Cependant cela permit à quelques lycéens dont je faisais partie de voir en live les plus grands morceaux de ce groupe hors norme dans un Bercy surchauffé par la performance de la première partie Was Not Was.
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