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lundi 22 avril 2013

La révélation rock !

Rock
Attention, ça déménage, le rock n'est pas mort et Ty Segall avec l'album Twins nous offre une quinzaine de titres ou les guitares nous chatouillent les oreilles... Le jeune guitariste, chanteur, batteur, est prolixe car Twins est son troisième album studio de la seule année 2012. Sideman de groupes rock californien, c'est en 2008 qu'il entame sa carrière solo et enchaine les enregistrements. On ne peut qu'être admiratif devant une telle créativité car l'album est dans son ensemble d'un très bon niveau et même si le milieu de l'enregistrement avec les titres They Told Me Too et Love Fuzz paraît en retrait, l'énergie rock d'un You're The Doctor remet les pendules à l'heure.
Souvent comparée à Nirvana, la musique de Ty Segall présente pour moi une différence essentielle. En effet la musique de Kurt Cobain traduit tout le désarroi d'une société où le chômage des jeunes est un nouveau phénomène, où l'impression pour cette génération d'être laissée pour compte après le faste des années baby-boom domine. Cela donne dans l'ensemble une musique plus froide et complètement émancipée du blues et de la soul des groupes des années 70. Au contraire Ty Segall en tout cas sur l'album Twins mélange des riffs métalliques bien lourd à du chant et des mélodies assez peu éloignés des groupes rock des années 70.
Ainsi avec des titres comme Thank God For Sinners, The Hill, Who Are You, la musique de Segall est plus proche du rock britannique des années 90 représenté par des groupes comme Oasis assumant pleinement leur héritage du blues, rock voire soul des années 60-70.
A noter une chanson avec guitare acoustique qui est la seule réelle ballade de Twins: Gold on The Shore qui nous ramène implacablement à des morceaux de Led Zeppelin, The Who, Floyd, ...
Attention, ne vous méprenez pas Ty Segall n'est pas le fils de ce célèbre acteur psychologue Steven Segall, aussi doué pour le karaté et manchettes en tous genres que pour un certain éclectisme au niveau de ses vestes de costumes. D'ailleurs les notes de pochette de l'album sont inversement proportionnelles aux assortiments de tissus portés par Steven Segall, c'est à dire quasi nulles même si le cover art est plutôt réussi.
En conclusion, l'album Twins sera certainement un classique des années 2010 à 2020 et on regrettera sa diffusion assez confidentielle en Europe,ce qui entraîne un achat par internet obligatoire...
Note: 15/20
Site web de l'artiste

samedi 6 avril 2013

C'est l'heure du bilan

Rock
Un peu plus de 2 ans d'existence et mon compteur de messages postés a déjà dépassé 50, soit une moyenne de 25 posts par an , ce qui correspond à un disque ou plus commentés une semaine sur deux. Tout ça pour dire que je suis super raccord avec l'énoncé de mon blog mais aussi et surtout que si vous avez écoutez un peu mes conseils, vous commencez à avoir une bonne discothèque !!!

Donc pour fêter ces deux années à critiquer ou encenser des albums, rien de tel qu'un Celebration Day de Led Zeppelin. Ce disque a été enregistré en 2007 au stade O2 de Londres. L'album live est le graal du collectionneur de disque de rock, que ce soit un officiel ou les différents enregistrements pirates de plus ou moins bonne qualité. Ce live est particulier car c'est la reformation de Led Zeppelin en l'honneur de Ahmet Ertegün, celui qui les a signé sur sa maison de disque Atlantic Records, décédé un an plus tôt des suites d'une chute pendant un concert des stones.
Celebration Day existe en cd, cd+dvd ou blueray, c'est cette deuxième version que je vous recommande vivement pour voir Jimmy Page égrener ses notes magiques sur sa guitare, pendant que Robert Plant se déhanche comme un chat devant son micro.
L'avantage de cet album est de retrouver tous les tubes mythiques du groupe car la majorité des titres sont extraits des premiers albums de Led Zeppelin, qui sont assurément ceux ou la créativité et l'osmose entre les musiciens atteignaient leur paroxysme.
Le rock 'n roll connut un avant et un après Led Zeppelin, aujourd'hui encore leur influence sur des groupes comme Band Of Skulls, White Stripes, The Datsuns, ... est très importante.
Les morceaux comme Whole Lotta Love, Good Times Bad Times, In My Time Of Dying, n'ont rien à envier aux tubes rock du moment et par leur créativité sont intemporels.
Alors bien entendu les morceaux post album IV sont un peu en dessous à mon gout même s'ils sont aussi devenus des standards. Bonne surprise le blues Nobody's Fault But Mine, qui nous montre que les racines musicales de nos rockeurs restent le blues et le rock'n roll des années 50.
Vraiment un bon moment, du plaisir à écouter ces retraités qui arrivent encore à nous donner envie de faire du air guitar sur le solo de Stairway To Heaven, ou de chanter comme des dératés sur le fabuleux Black Dog.
Vous l'aurez compris, Celebration Day est un incontournable.
Note: 15/20
Ecoutez ici