Translate

mercredi 7 mars 2012

Récap' de février

En février, beaucoup d'écoutes mais peu d'élus ...
Pour commencer voici les albums que vous n'aurez pas besoin d'écouter:
Avishai Cohen, Seven seas,
vraiment déçu par cet album, bien entendu le contrebassiste est un très bon musicien, mais sincèrement les compositions ne décollent jamais. On est dans ce que l'on appelle le "jazz européen" qui se caractérise par une platitude des compositions, un jeu proche de la musique classique et une improvisation quasi inexistante. Le chant qui se rajoute sur pas mal de compositions nous rapproche un peu plus de la world music. Il faut vendre !!! et la recherche est ici clairement celle du porte monnaie au détriment de la musique. Passez votre chemin ....

Chlorine Free, Start Fresh,
L'affiche était prometteuse, un flutiste déjanté avec 2 claviers délurés, donc beaucoup de folie au départ de ce projet. Au final mis à part 2 ou 3 titres, l'ensemble de l'album ne vaut pas le détour. Tous les titres chantés ou rappés, et il y en a beaucoup,  sont vraiment inintéressants. Sur la continuité de l'album une impression de déjà vu s'installe et on s'ennuie rapidement. Dommage, les musiciens ne sont pas manchots, les influences sont bonnes mais le rendu est proche de la soupe.
The Beach Boys, Surfin' Safari,
L'intérêt que je porte aux Beach Boys est assez récent, j'ai tellement entendu dire que c'était les Beatles américains que j'ai voulu passer le pas et écouter ces garçons... Nous sommes en 1962 et "garçon" est le mot qui qualifie cet album, on a l'impression d'entendre les chœurs des enfants à la croix de bois avec un orchestre de baloche, le tout dans une niaiserie pré pubère qui dégouline de guimauve. Comparer cet album avec n'importe quel opus des Beatles est une absurdité. A garder pour les veillées scouts ...
Quand on aime on ne compte pas, une réédition me permettant d'avoir 2 albums sur le même cd pour 5 €, le mois de février a été marqué par les garçons de plage:
The Beach Boys, Surfin' USA,
Cet album de 1963 est plus intéressant, le titre éponyme de Chuck Berry est ici repris brillamment, Misirlou, et d'autres titres posent la première pierre du Surf rock qui connut un revival important à la suite du film Pulp Fiction. En effet, dans la bande originale du film figure le morceau Misirlou légèrement rafraichi. Ce titre va donner l'envie de jouer du surf rock à tout un tas de jeunes boutonneux qui grattaient leur 6 cordes dans leur chambre. Donc à part ce côté histoire du rock, l'album est dans l'ensemble moyen.
 Heureusement le mois de février m'a aussi rappelé le plaisir d'écouter des monuments du rock.
Led Zeppelin, Led Zeppelin,
J'aurai voulu avoir 15 ans en 1969 et découvrir cet album. Une grande claque dans la figure, c'est une bombe. Le premier album du groupe est un morceau de bravoure, les musiciens sont énormes du début à la fin, que ce soit sur des titres blues comme You Shook Me, ou des titres complètement hard rock comme Communication Breakdown. Le groupe dirigé par Jimmy Page va marquer l'histoire du rock et écrire les plus belles partitions du rock des années 70. A écouter absolument.
The Doors, The Doors,
Les portes de la perception, tel est le nom que prennent ces étudiants pour leur groupe. Finalement, la "perception" s'en va et il ne reste plus que the doors. Ce premier album est un véritable best of à lui tout seul. Break On Through , Twentieth Century Fox, Light My Fire, The End, ces 4 tubes incontournables figurent sur The Doors, le groupe plante le décor, un clavier avec un jeu et des solos très jazz, un guitariste dédié à la rythmique, un batteur sensible, et ce chanteur poète qui rock sans jamais laisser tomber le sens dans ses textes. Les influences blues sont là mais les compositions vont au delà du rock ou blues traditionnel. Cet album va permettre aux doors de rentrer dans la légende.
Album indispensable qui fera sans doute l'objet d'une chronique spécifique.